L’écrivain public exerce un des plus anciens métiers du monde qui connut son âge d’or du moyen âge au XIXe siècle. Tombée en désuétude, la profession semble renaître aujourd’hui en explorant de nouvelles voies.
Une histoire ancienne et un âge d’or au XIXème siècle
Les scribes de l’Égypte antique, les druides gaulois, les moines bénédictins, les clercs du Moyen Âge sont des ancêtres des écrivains publics dans un monde où l’écriture était au service des pouvoirs politiques et religieux.
A partir du XIIIe siècle et jusqu’au XIXe siècle, l’accroissement de la population, le développement des villes, l’apparition de la bourgeoisie, l’essor du commerce, les débuts de l’administration rendent l’écriture indispensable alors même que la population demeure illettrée. Une tierce personne est nécessaire pour lire et rédiger les contrats ou chartes, établir les titres de propriété, envoyer les courriers, réaliser les inventaires…. C’est l’âge d’or des écrivains public. A partir de la fin du XIXe siècle, l’éducation fait reculer rapidement le nombre d’illettrés et la profession semble vouée à la disparition.